Avant propos
Au vu des images visibles dans les diapophanies.fr de Paul FAVAUDON, il m’est apparu nécessaire que leur auteur puisse me confier les textes afférents à ses diapositives de rêve, afin de permettre à tous d’avoir une meilleure approche de sa démarche, pour le moins originale.
C’est alors que j’ai pris connaissance du mode de réalisation de ses diaporamas. Il prend toujours comme base de tout, des textes qu’il a rédigés et dont il pense que les mots employés pourraient s’associer avec des images à réaliser ou qu’il a déjà réalisées selon ce qu’il a écrit, photographies archivées en vue de leur mise en page future.
Il suit l’inspiration écrite avec patience et ténacité.
J’ai pu regrouper, avec son accord, ces textes, qui ont pour certains, fait l’objet de diaporamas, ceux qu’on peut admirer sur ce site. D’autres ne sont pas encore mis en œuvre et devraient l’être au fil des mois ou des ans.
Des dizaines de milliers d’images destinées à ces réalisations à venir sont prêtes à être numérisées selon les besoins de ses créations.
Les accompagnements musicaux, eux aussi, ont leur rôle à jouer. Paul FAVAUDON fait souvent appel à des partitions d’orgue, en raison de ce qu’il fut dans sa jeunesse, un organiste, modeste certes, mais passionné par son instrument fétiche, permettant à l’étonnante complexité de ses textures harmoniques d’allier le UN et le multiple en une symphonie de sons et d’accords confinant à l’extase auditive…
Quant à son inspiration, elle tourne facilement vers une expression visible du divin, ce qui n’a rien à ses yeux de religieux. En dépit de toute convention, il contemple la nature, les gens, l’univers, et y découvre tant de marques visibles du Créateur qu’il n’a aucune prévention à associer la représentation du corps, essentiellement féminin, contemplé et illustré dans sa nudité, avec sa perception du divin dans tout ce qui existe.
Il est un fervent découvreur de la Réalité visible qu’il prend en compte avec le plus de grâce et de respect possibles.
Selon son vœu, je vous laisse à vos rêves !
Michèle DESNOELLES
mai 2014